Théorie sur la structuration algébrique
Théorie sur la structuration algébrique des bases de données en écologie.
Le but du projet est de décrire une structure algébrique raisonnable que les bases de données devraient avoir afin que nous puissions fusionner fidèlement les instances déconnectées de ces bases de données. Ce problème peut se poser en écologie et en biologie dans au moins deux contextes:
- La collecte de données dans le cadre de campagnes de terrain.
- L'accumulation d'observations provenant de différentes sources dans un même dépôt.
Bien que plusieurs techniques aient été proposées pour résoudre ce problème et d'autres problèmes similaires qui, dans la littérature, sont appelés réplication de bases de données, rapprochement de bases de données mobiles ou couplage d'enregistrements, l'accent a été mis jusqu'à présent sur la vitesse de fusion pour les très grandes bases de données, tout en acceptant un coût qui est minimisé au sens probabiliste parfois dans un cadre très théorique.
Notre approche, qui est motivée par la nécessité pour les bases de données de recherche d'être exemptes d'erreurs, consiste à imposer une structure algébrique au schéma de la base de données afin que toutes les mises à jour et les fusions puissent être garanties d'être fidèles à la conception.
Cette approche algébrique permet également de traiter les bases de données comme des objets abstraits dynamiques avec une évolution temporelle, et de fournir des abstractions plus élevées qui permettent de nouvelles perspectives dans l'exploration des données.
Le projet est animé conjointement par le Laboratoire Jean Alexandre Dieudonné (LJAD) de l´Université Côte d’Azur et le Centre Scientifique de Monaco (CSM).
Equipes impliquées dans le projet : "Théorie sur la structuration algébrique des bases de données en écologie":
- CSM: Victor PLANAS responsable de l’axe thématique Intelligence Artificielle
- UCA: JA Dieudonné : Frederic PATRAS